Le blog de Tesserack

Connection

Horloge

Il est 17h54m51s
Jeudi 02 Mai 2024

QR Code

Bienvenue sur le blog de Tesserack
Longueur, largueur, profondeur, adresse IP

Page 1, 2, 3 ... 5

Les pouvoirs du président de la République

Dernière modification : Lundi 08 Janvier 2018, 19h15
Publié : Mercredi 28 Mars 2012, 20h30
0 commentaires


François Hollande à propos de son style de présidence dans le cas où il serait élu.

En France, on le dit souvent, le Président de la République concentre beaucoup de pouvoirs. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, de nouveaux pouvoirs présidentiels on fait leur apparition. Mais quels sont ces pouvoirs exactement ? Voici une liste (non exhaustive) des pouvoirs que détient actuellement le Président de la République, avec en gras, ceux ajoutés par Nicolas Sarkozy.

Général / Institutions :
Dissoudre l'assemblée nationale
Nommer le premier ministre
Nommer les ministres (sur proposition du premier ministre)
S'adresser au Parlement réuni en congrès
Ouvrir et clore des sessions extraordinaires du Parlement
Utiliser les pleins pouvoirs sur les institutions si la nation est menacée
Nommer 3 des 9 membres du conseil constitutionnel ainsi que son président
Saisir le conseil constitutionnel
Attribuer la Légion d'honneur et l'Ordre nationale du mérite
Fixer les dates et status des jours fériés
Signer les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des ministres

Législatif :
Promulguer les lois adoptées par le Parlement
Déclencher un référendum

Politique internationale :
Accréditer les ambassadeurs et envoyés extraordinaires
Négocier et ratifier les traités internationaux

Défense :
Diriger l'armée
Utiliser l'arme nucléaire

Judiciaire :
Nommer un membre du Conseil supérieur de la magistrature
Faire usage du droit de grâce

Politique intérieure :
Censurer un site internet (via le ministère de l'intérieur)

Culture :
S'opposer à l'arrivée d'un nouveau membre à l'Académie Nationale
Nommer la président de France Télévision

Religion :
Nommer les évêques de Metz et de Strasbourg


Pour plus d'informations, visitez les sites suivants :
http://www.presidentielle-2007.net/pouvoirs.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Président_de_la_République_française
http://www.lemonde.fr/politique/infographie/2006/10/25/les-pouvoirs-du-president-de-la-republique_827197_823448.html
http://www.elysee.fr/president/la-presidence/le-president-de-la-republique/le-role-du-president/le-role-du-president.8984.html

Une alternative au capitalisme financier : le capital éthique

Dernière modification : Lundi 08 Janvier 2018, 19h24
Publié : Lundi 24 Octobre 2011, 15h11
0 commentaires

On le constate un peu plus chaque jour, le capitalisme financier actuel atteint ses limites. Les crises se succèdent, on découvre que tout le système se base sur la dette, le pouvoir d'achat diminue, etc. Et pourtant les banques, les grandes entreprises, les politiciens entre autre continuent à s'enrichir sur fond de combines financières et de corruption, obsédés par le profit. Il est tant de basculer vers un nouveau système prenant en compte l'éthique, la contribution écologique, la contribution sociale, ... des personnes et des entreprises.


Le capital éthique : principe général

Aujourd'hui, chaque personne et chaque entreprise dispose d'un capital financier. Imaginons que l'on remplace ce capital financier par un capital "éthique". Chaque personne et entreprise disposerait d'un certain nombre de "points éthiques", et chaque action peut faire perdre ou gagner des points éthiques. Le but étant qu'à chaque fin de mois par exemple, ce capital ne soit pas négatif.
Des points éthiques pourraient être gagnés en effectuant des actions tel que du bénévolat, une participation la vie sociale, culturelle, ou encore la recherche scientifique, etc... En contre partie, des points éthique sont perdus pour chaque action engendrant des déchets ou autre impact écologique. Ainsi, on pourrait "acheter" des objets avec des points éthiques, objet dont le coût dépendrait de l'impact écologique qu'a engendré sa fabrication. Le "prix" d'un objet ne serait donc plus fixé par le marché, le rapport offre/demande.


Le capital éthique d'une personne

Chaque personne aurait donc a son actif un capital éthique qui serait notamment utiliser pour l'achat de biens/services au lieu d'utiliser de l'argent comme aujourd'hui.
Une personne peut gagner des points éthiques de différentes manières : participer à une ?uvre caritative, participer à des formations, à l'éducation des jeunes, à des actions de sensibilisation, utiliser de l'énergie renouvelable (installation de panneaux solaires), participer à la vie sociale ou culturelle, aider à la recherche scientifique ou médicale, proposer des idées/innovations, faire des dons à des associations, ...
Un dispositif serait notamment intéressant à mettre en place, il s'agirait de faire gagner des points éthiques à une personne en fonction de l'entreprise dans laquelle elle travaille. Si une entreprise a un capital éthique positif, chaque salarié gagnerait un bonus important de points éthiques. A l'inverse, si une entreprise a un capital éthique nul voire négatif à la fin du mois, les salariés ne gagneraient que peu de points éthiques. Ce dispositif permettrait de rendre plus attractives les entreprises ayant une bonne éthique.


Le capital éthique d'une entreprise

Les entreprises disposeraient donc également de leur propre capital éthique. Le principal élément qui ferait perdre des points éthiques à une entreprise serait l'achat de produits ou de matières premières. Plus le coût écologique du produit acheté est élevé, plus l'entreprise perd de points éthiques. Le transport serait également pris en compte, ce qui pénaliserait par exemple les entreprises important des produits de Chine. D'autres facteurs entreraient en ligne de compte, tel que la quantité de gaz à effet de serre émis par une usine, ou encore les conditions de travail des ouvriers.
En ce qui concerne les gains de points éthiques, plusieurs possibilités s'offriraient aux entreprises. Tout d'abord, il faudrait prendre en compte la qualité et l'utilité des produits fabriqués ou des services proposés par l'entreprise. Ensuite, l'entreprise bénéficierait de bonus si elle utilise des énergie renouvelable, recycle ses déchets, propose des formations ou des visites de ses locaux, met à disposition de la communauté des innovations technologiques (brevets), participe à des actions humanitaire ou de sensibilisation, etc...


La gestion du capital éthique

Chaque personne et chaque entreprise (ou autre personne morale) ayant un capital éthique, la question de la gestion de cette nouvelle économie se pose. On pourrait ainsi imaginer que des organismes de gestion soient créés, et seraient alors l'équivalent des banques actuelles. Chaque personne aurait un compte dans l'un de ses organismes de gestion (au choix), ces derniers pouvant être publics ou privés. Ces organismes mettraient à disposition de leurs clients des cartes (équivalentes des cartes bancaires) qui leurs serviraient à effectuer leurs "achats". Pour gagner des points éthiques, chacun peut par exemple participer à une opération humanitaire, à une association, ou encore donner des formations. Ainsi, les associations, ONG, organismes de formations, organismes de tri de déchets, ... qui serait agréés par l'État auraient la possibilité de faire gagner des points éthiques via ces organismes de gestion.


Avantages et inconvénients d'un tel système

Le grand avantage de ce système est de se baser sur l'écologie, la limitation des déchets, et l'altruisme. Le but est de favoriser l'utilisation d'énergies renouvelables, le tri des déchets, le développement de la vie sociale et culturelle, ...
Dans ce système, une personne n'aurait pas forcément besoin de travailler pour vivre, elle pourrait se contenter de passer du temps dans des associations, des actions humanitaire ou encore dans la recherche scientifique. A l'heure ou les machines remplacent peu à peu les hommes pour les travaux pénibles, le chômage ne serait presque plus un problème.
L'autre grand avantage est gommer partiellement voire complètement les problèmes existant dans le système financier actuel, à savoir, les dettes, la spéculation, les inégalités de richesse, la corruption, les crimes liés à l'argent (vols, braquage, trafics, ...), etc.
Cela dit le système décrit ici n'est qu'à l'état d'idée, il est très loin de prendre en compte toutes les problématiques actuelles que l'on peut rencontrer dans nos sociétés. Il faudrait vérifier si il est possible de prendre en compte toute les chaines de fabrication et de distribution de tout type de produit, réfléchir à comment fixer les coûts de chaque produit ou service (basé sur les matières premières utilisées, les déchets produits ?) et surtout à qui fixes ces coûts (l'État à des organismes indépendants ?).
La question de la relation avec les autres systèmes se pose également. Pourrait-t-on convertir des points éthiques en dollars par exemple ? et si oui ne serait-ce pas là une des failles du système, l'utilisation de la parité dollars/point éthique pour faire de la spéculation ?


Alors que le système financier actuel semble se fragiliser un peu plus chaque jour, il est grand temps de penser à un nouveau système qui prendrait réellement en compte l'humain et le respect de son environnement. Encore une fois, le système décrit ci-dessus n'est qu'une vague idée qui se doit d'être améliorée, critiquée ou modifiée. Cela dit il s'agit d'une voie nouvelle, une voie qui est complètement en dehors de système bipolaire capitalisme/communisme.

Quelques pistes pour redresser notre économie

Dernière modification : Lundi 08 Janvier 2018, 19h36
Publié : Mardi 30 Août 2011, 16h21
1 commentaires

Ça y est, la France a droit à son plan d'austérité, ou plutôt son plan "anti-déficit". Le premier ministre François Fillon a en effet annoncé une série de mesure destinées à faire des économies. Sauf que celui-ci a décidé de faire du bricolage plus qu'autre chose. En taxant le tabac, l'alcool, les sodas ou les parcs d'attraction, on ne va pas très loin et on plombe le pouvoir d'achat au passage. Les plus riches sont aussi mis a contribution... mais seulement à hauteur de 3% et uniquement pour ceux gagnant plus de 500 000 ? par an. Voici quelques pistes qui permettraient de faire de réelles économies sans que ce soit toujours les mêmes qui paye.


Permettre à la BCE de prêter directement aux États

Actuellement, le traité de Lisbonne interdit à la Banque Centrale Européenne de prêter directement de l'argent aux États. Au lieu de cela, la BCE prête de l'argent aux banques privées qui elles-mêmes prêtent aux États. La conséquence pour les États est un taux d'intérêt bien plus élevé, et dépendant des agences de notations. Alors que la BCE pourrait prêter aux États à des taux d'intérêt de 1%, voire quasi nul, les banques privées ne se gênent pas pour imposer un taux d'intérêt supérieur à 2 ou 3% (on ne parle même pas des pays les moins bien notés). Ceci est extrêmement pénalisant pour nos finances publiques étant donné que le remboursement de la dette constitue aujourd'hui une part majeur du budget de l'État.
Autoriser la BCE à prêter directement aux États à taux moindre, voire abaisser les taux d'intérêt de la dette rétroactivement nous permettrait de faire d'énormes économies. Pour info, le remboursement des intérêts de la dette représentait à 44,7 milliards d'euros dans le budget de la France de 2010.


Interdire la spéculation aux banques de dépôts

Le fait d'interdire aux banques de dépôt, donc aux banques dans lesquelles on entrepose notre argent, de faire de la spéculation financière ne nous ferait pas directement faire d'économies. Par contre, cela réduirait le risque de crise financière et donc le risque de devoir financer des plans de sauvetage pour les banques.


Supprimer Hadopi, Loppsi, Arjel, ...

Les lois de censure Hadopi, Loppsi, Arjel, ... en plus d'être liberticides et absurdes sont couteuses. En effet, en supprimant la Hadopi, on économiserait plus de 13 millions d'euros par an et on dynamiserait certainement le marché de la culture. Le budget annuel de l'Arjel s'élève, lui, à 10 millions d'euros. Difficile de dire combien on pourrait encore économiser en supprimant les mesures mises en place par la loi LOPPSI[2].


Une plus forte contribution des grandes fortunes

François Fillon a annoncé une contribution des grandes fortunes pour lutter contre le déficit. Mais cette contribution a des limites. Elle n'est que de 3%, ne s'applique qu'aux personnes ayant un revenu annuel supérieur à 500 000 ?, et s'arrêtera dès que le déficit sera repassé sous la barre des 3%. Inutile de dire qu'on pourrait aller beaucoup plus loin. En effet, cette mesure ne rapporterait qu'environ 200 millions d'euros par an, une broutille, même pas la moitié du coût du bouclier fiscal.


Pénalités financières pour les FAI ne s'installant pas en milieu rural

Ce n'est pas un scoop, les Fournisseurs d'Accès à Internet sont assez réticents à s'installer en milieu rural, pas assez rentable. Le fait d'instaurer une forme d'obligation pour les FAI permettrait à la France d'avoir un réseau bien plus étendu. Les FAI ne respectant pas cette obligation devraient payer des pénalités à l'État, ce qui constituerait un apport financier supplémentaire.


Réduction du budget "dissuasion nucléaire"

La France fait partie des pays disposant de l'arme atomique. Il faut savoir que les pays ayant cette force de dissuasion nucléaire ont un stock d'ogives nucléaires "prêtes à l'emploi". Or ces ogives sont constituées de matériaux nucléaire dont la radioactivité, et donc l'efficacité, diminue au fil du temps. Il faut donc régulièrement les renouveler. Alors que même pendant la guerre froide, aucune bombe atomique n'a été utilisée à des fins militaires, est-t-il vraiment nécessaire de maintenir constamment ce stock d'armes atomique ? Je ne dis pas que la France doit abandonner sa force de dissuasion, mais le "savoir-faire nucléaire" est suffisant. On peut toujours fabriquer de nouvelles ogives si besoin sans en garder toujours en stock. En effet, le budget "dissuasion nucléaire" n'est pas négligeable. Il s'est élevé à 3,55 milliards d'euros en 2010 (21% du budget de la défense) ! Il peut être sinon réduit à néant, fortement diminué.


Réduction du salaire des ministres/président/députés/sénateurs

On le sait, les salaires de nos élus sont élevés, pour ne pas dire exorbitants parfois. On peut comprendre que tout travail mérite salaire, et que le travail d'un élu n'est pas facile. Cela dit, il n'est pas normal que les élus ne contribuent pas à l'effort national. Une baisse de leur salaire, même minime, serait bénéfique pour nos finance et serait un geste positif envoyé à la population.
A titre d'exemple, un député gagne plus de 7000 ? brut par mois. Il y a 577 députés en France, donc en réduisant leur salaire de 1000 ? (ce qui est déjà pas mal je l'accorde, mais à titre de comparaison le SMIC est à 1365 ? brut) on économise près de 600 000 ? par mois, soit 7 millions d'euros par an ! Et encore, on ne compte dans ce calcul que les députés, il reste les sénateurs, les ministres, le président, les élus locaux, ...


Pénalité financière en cas d'absences répétées des parlementaires

Voilà une source d'économie potentiellement très importante. Nos parlementaires ne sont pas des modèles d'assiduité. Ceux qui sont censés représenter les citoyens et voter les lois sont très souvent absents de l'hémicycle. On se souvient par exemple que la loi Hadopi avait été adoptée dans un premier temps par 16 députés (sur 577) ! Plus récemment, la nouvelle carte d'identité (et le fichage de 45 millions de personnes qui va avec) et été votée par seulement 11 députés ! L'idée d'instaurer une amande en cas d'absence répétée des parlementaires et donc loin d'être inutile, que se soit pour améliorer les finances de l'État, ou le fonctionnement de la démocratie.


Économies sur les dépenses courantes

On ne le répètera jamais assez, l'État doit montrer l'exemple en matière d'efforts pour faire des économies. Réduire le train de vie de l'État, ça peut allez de l'achat de fournitures de bureau au déplacements en train/avion en passant par les voitures de fonctions. Des économies sont toujours possibles dans ce domaine. Mais ce qui est plus souvent ciblé, et plus couteux, c'est les grands écarts que se permet le gouvernement et le Président de la République. L'exemple emblématique c'est "Air Sarko One", le nouvel avion de luxe de Nicolas Sarkozy. De plus, on ne compte plus les scandales ministériels concernant des cigares, des maisons/appartements, des voyages en avion privé, des hôtels de luxe, ...
Difficile de chiffrer le montant total de ces dépenses pas forcément utiles, d'autant qu'on ne sait probablement pas tout. Quoi qu'il en soit, il y a des efforts à faire de ce côté là.


Supprimer la taxe pour copie privée

Comme vous le savez surement, la taxe pour copie privée s'applique à tous les supports de stockage, du disque dur au CD vierge. Elle est censée compenser la "perte" d'argent qui serait due au fait de faire des copies d'une ?uvre pour son usage personnel, ce qui est absurde. En Grande-Bretagne par exemple, le droit à la copie privé est sur le point d'être reconnu, sans contrepartie. L'argent gagné avec cette taxe ne va pas à l'État, mais à l'industrie culturelle. Le fait de supprimer cette taxe ne ferait donc pas perdre d'argent à l'État et permettrait même de dynamiser le "marché de la culture". Attention quand même, la taxe pour copie privée est elle même soumise à la TVA. Une taxe taxée ? oui en France ça existe.



La dette publique de la France s'élève aujourd'hui à près de 1700 milliards d'euros. Le déficit public, lui, était de 138 milliards d'euros en 2009 et 148,8 milliards en 2010.
Les mesures ne manquent pas pour faire des économies sans trop affecter le pouvoir d'achat de la population ou freiner la croissance. J'en ai cité quelques-unes mais il y en a d'autres, comme la taxation des transactions financières, ou encore la réduction de nombre de caméra de vidéo-surveillance par exemple. Mais sinon on peut toujours taxer les clopes, l'alcool, les sodas, les parcs d'attraction, les heures supplémentaires, les complémentaires santé, etc... on ira loin comme ça. -_-

Hadopi lance une campagne de communication qui restera dans les annales jusqu'en 2022

Dernière modification : Lundi 08 Janvier 2018, 19h41
Publié : Dimanche 12 Juin 2011, 17h01
0 commentaires


Un des 3 spots TV de la campagne de com. Hadopi

Il y a quelques jours, la Hadopi lançait une campagne de communication dans le but de faire connaître la label PUR (Promotion des Usages Responsables). Encore une série de fails en perspective !

La campagne

Cette campagne de com. qui doit débuter lundi (13 juin) se compose d'affiches, de spot TV et de spots radio. C'est l'agence H qui à été désignée pour mettre sur pied cette campagne à 3 millions d'euros.

Les affiches et spots TV/radio dont déjà consultable sur le net :
Article PCInpact
Article Numérama (Affiches)
Article Numérama (spots TV)

Le but est clairement de nous faire comprendre que la Hadopi sauve les artistes de demain en luttant contre le téléchargement dit "illégal" aujourd'hui. Oui mais voilà, les internautes ne voient pas les choses de la même façon. Dans les spots TV, on nous montre des films/musiques du futur très commerciaux, hollywoodiens, bref la même m**de qu'on nous sert dans les médias depuis des années. Du coup le message que va faire passer la campagne pourrait se transformer en "si vous ne voulez pas vous taper toujours les même con**ries jusqu'en 2022, piratez !".

On notera également que le spot TV de la futur chanteuse "Emma Leprince" met en scène une ado (mineure ?) très joueuse avec son décolleté dirons-nous. La lutte contre le téléchargement illégal se fait donc désormais au détriment de l'image de la femme, ce qui risque de ne pas plaire.

A lire à ce propos : Hadopi perdue en naze campagne (Ecrans.fr)


Les parodies

Effectivement, ça n'a pas loupé, dans les jours qui ont suivi la diffusion sur Internet des affiches et spots TV, les parodies ont commencées à fleurir, notamment concernant la fameuse Emma Leprince de 2022.
Voici un petit récapitulatif de ces parodies :

Sur PCInpact, un concours de détournement d'affiche à été réalisé.
Numérama à mis au point un outil permettant de créer facilement une parodie d'affiche PUR.
Canard PC a réalisé 2 vidéos parodiques des spots TV (soutenez Alien Ségara ! ^^)
On peux aussi retrouver des parodies d'affiches sur le site SansHadopi.fr spécialement créé pour l'occasion.
A voir aussi, le "site officiel" d'Emma Leprince !
Pour terminer, une petite parodie toujours d'Emma Leprince que j'ai réalisée vite fait (indulgence please ^^)


Agence H vs Bluetouff

Voici une histoire qui n'avait à priori pas grand chose à voir avec la campagne de com. Hadopi. Dans la foulée du lancement de la campagne, le blogueur bien connu Bluetouff a vu s'abattre sur lui un flot d'insultes sur le site PasPeurDHadopi.fr, site dont le but premier est de se moquer de l'inefficacité de la Hadopi. Il se trouve que Bluetouff a pu remonter jusqu'à l'origine de l'attaque, et là surprise, l'adresse IP de la personne est une IP d'Euro RSCG. Et là, deuxième surprise, Euro RSCG et l'Agence H partagent le même bâtiment !

Un employé de l'Agence H est-t-il à l'origine du flood d'insultes ? ou alors le réseau Wifi de l'Agence est-t-il mal sécurisé ? difficile à dire. En tout cas, l'Agence H a indiqué qu'elle nie être à l'origine de l'événement et qu'elle condamne les insultes à l'encontre du blogueur.

Je vous invite à lire les articles publiés sur Reflets.info par Bluetouff lui-même et Kitetoa :
Le PUR fail : Ze blaireau takedown #agenceh #eurorscg #hadopi
Agence H : fail, ze return? All your LULZ are belong to us?


La pétition du Parti Pirate contre cette campagne

Dernier épisode en date concernant la campagne du label PUR, le Parti Pirate lance une pétition contre la "campagne d'éPURation NTIC". On peut lire sur le blog du Parti Pirate, à propos de la campagne, qu'elle est "destinée à protéger la vision caricaturale et obsolète que souhaite imposer l'industrie du divertissement comme étant la «culture», est scandaleuse à plusieurs niveaux".

La pétition est accessible ici.



Voilà une compagne de communication qui commence bien... alors qu'elle n'a même pas encore officiellement démarrée ! On devrait voir les premières diffusions des spots TV/radio et des affiche dès demain (lundi 13 juin), autant dire que ça ne fait que commencer.

La Turquie a-t-elle sa place en union européenne ?

Dernière modification : Mardi 09 Janvier 2018, 19h36
Publié : Mardi 19 Avril 2011, 14h14
0 commentaires

Drapeau turc
Drapeau turc

Voilà une question qui revient souvent sur le devant de la scène sans jamais trouver de réponse ferme et définitive. Voici un récapitulatif des principaux arguments qui viennent barrer la route à l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne.

L'argument géographique

Si l'Union Européenne se base sur le principe d'une Europe géographique, le continent européen est très difficile à délimiter. Beaucoup de gens définissent la limite de l'Europe au Bosphore, ce qui fait que la Turquie se retrouverait en grande partie sur le continent asiatique mais également, de façon minoritaire, sur le continent européen. Cela dit, la frontière sud-est de l'Europe reste floue. En effet, l'ile de Chypre, qui est bien loin du Bosphore, fait partie de l'UE. Certains pensent même qu'à terme, l'Arménie ou la Géorgie pourraient être intégrés à l'union. L'argument géographique reste donc très subjectif.

L'argument démographique

La population turque fait peur. En effet celle-ci avoisine les 80 millions de personnes, ce qui est bien supérieur aux 65 millions de français, et proche des 80 millions d'allemands de l'UE. La conséquence direct est que la Turquie disposerait de plus de députés européens que presque tous les autres pays, ce qui amène certains à dire que la Turquie "contrôlerait" l'UE. Ceci n'est évidemment pas vrai puisque les députés européens ne se regroupent pas par pays, mais par camp politique. Les députés turcs de droite rejoindraient les députés européens de droite, idem pour ceux de gauche, etc...
Le poids démographique de la Turquie sur l'UE ne devrait donc pas poser de problèmes majeurs à ce niveau là.

L'argument religieux

La Turquie est un pays laïc, même si la religion majoritaire y est l'islam. L?Europe aussi est laïque, même si elle a une population majoritairement chrétienne. Malgré cela, certains estiment que la Turquie n'a pas sa place dans l'UE car elle ne partage pas ses "racines chrétiennes". L'Europe n'est pas un "club de chrétiens", et l'adhésion de la Turquie à l'UE serait un signe positif en direction du monde musulman. L'argument religieux contre l'adhésion de la Turquie est donc totalement infondé.

L'argument économique

La faiblesse de l'économie turque par rapport aux autres pays européens est souvent citée comme frein à l'adhésion de la Turquie à l'UE. En effet, l'économie turque est très dépendante des exportations et du tourisme. Cependant la croissance turque frôle actuellement les 10% alors que l'Europe peine à redémarrer son économie après la crise. Le poids économique de la Turquie est également à comparer avec celui de pays bien plus fragiles comme la Roumanie, la Bulgarie ou encore la Grèce qui sont dans l'Union Européenne. La relative fragilité de l'économie turque peut barrer la route de la Turquie vers l'UE pour l'instant, mais certainement pas pour très longtemps.

La question chypriote

En 1974, les grecs tentent un coup d'état de le but de prendre le contrôle de Chypre et de rattacher l'île à la Grèce. En réponse, la Turquie déclenche l'opération Attila pour empêcher la prise de contrôle de Chypre par la Grèce et protéger la minorité turque vivant sur l'île. Depuis, l'île est divisée en deux. Les 2 tiers sud de l'île composent la république de Chypre officiellement reconnue par la communauté internationale et membre de l'UE. le tiers nord occupé par l'armée turque à vu naître la république turque de Chypre du nord, indépendante, mais reconnue uniquement par la Turquie. La question de l'avenir de Chypre est inévitablement posée lorsqu'on parle de l'entrée de la Turquie dans l'UE car si la RTCN (République de Chypre du Nord) est officiellement indépendante, c'est bien l'armée turque qui l'occupe. Une réunification de Chypre est-t-elle un préalable à l'adhésion de la Turquie en Europe ? Il semble que oui, même si rien n'est tranché.

La question arménienne

La France a reconnue les massacres d'arméniens en 1915 comme étant un génocide, terme que rejette la Turquie (sans pour autant nier les massacres). La France fait ainsi partie de la petite moitié de l'UE qui reconnait officiellement le génocide arménien. Cela signifie que plus de la moitié des pays de l'union n'a pas reconnu ce génocide, sans que soit remise en cause leur appartenance à l'union. En effet, si cet épisode de l'histoire turque est important, il n'a jamais été reconnu comme constituant un génocide par une commission officiel d'historiens, mais uniquement par des politiciens. De plus, la reconnaissance ou non du génocide arménien n'a aucun rapport avec l'adhésion d'un pays à l'Union Européenne. Cette question, aussi importante soit-elle, ne devrait même pas faire partie du débat entourant le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE.

Page 1, 2, 3 ... 5
Blog personnel de Tesserack -
Licence Creative Commons